Ce projet vise à créer un lieu de rassemblement virtuel où les aînés peuvent se rencontrer et rencontrer des spécialistes pour aborder les enjeux qui comptent le plus pour eux lorsqu’il s’agit de vieillir chez soi en santé et en sécurité. 

Au cours de l’automne 2022 et de l’hiver 2023, une série de quatre conversations communautaires ont eu lieu sur divers sujets concernant le  vieillissement chez soi. Les événements ont été co-créés et animés par des aînés et des aînés de partout au Canada y ont participés. Les enregistrements, les résumés des discussions et les trousses d’information associés à chaque événement sont disponibles dans la section  « Ressources » ci-dessous.

Vieillir chez soi, qu’est-ce que c’est?

Selon l’équipe de CanAge, « vieillir chez soi » veut dire que la personne vit et vieillit au domicile de son choix (y compris, sans s’y limiter, un logement en copropriété divisée, un appartement, une maison de retraite, un établissement de soins de longue durée, une maison) aussi longtemps qu’elle en est capable. Vieillir chez soi implique que la personne reçoive les services, les soins et le soutien nécessaires à domicile, en sachant que ses besoins évolueront au fil des ans, c’est-à-dire à mesure qu’elle avancera en âge.

Obstacles au vieillissement chez soi

Les aînés se sont exprimés. Selon un sondage réalisé en 2020 par le National Institute on Ageing, ils veulent vivre et vieillir de façon autonome chez eux. Seulement 26 pour cent des personnes vivant au Canada estiment pourtant qu’elles auront la capacité de vieillir chez elles, c’est-à-dire à la même adresse qu’à l’heure actuelle. 

La probabilité de se blesser à la suite d’une chute constitue l’une des principales barrières à l’autonomie des plus de 65 ans. 20 à 30 pour cent des aînés du Canada font une chute chaque année. Selon le rapport publié par Parachute et intitulé Le coût des blessures au Canada, les chutes chez les aînés ont entraîné 4 849 décès, 94 529 hospitalisations et 28 310 handicaps en 2018, la dernière année où les données ont été recueillies au pays.

À propos des conversations communautaires

Voici de plus amples détails concernant les quatre conversations communautaires :

  • Chaque événement était animé par un aîné et mettait en vedette un expert en la matière qui présentait le sujet de la session. Ensuite, un aîné partagerait une histoire personnelle pour compléter l’introduction du sujet et fournir une « dose de réalité ».
  • Pour déterminer les sujets d’intérêt pour les conversations communautaires, Parachute a fait un sondage auprès  des aînés de partout au Canada et a utilisé les évaluations de chaque conversation pour informer la suivante.
  • Les aînés ont ensuite eu l’occasion de participer à une discussion guidée avec un animateur dans des salles de discussion.
  • À la suite des discussions, les animateurs ont partagé des idées clés avec tous les participants et les experts en la matière ont répondu aux questions tandis que les aînés ont pu fournir des commentaires supplémentaires.

Les résultats de ces conversations communautaires seront utilisés par Parachute, ses partenaires et autres organismes pour informer et façonner les travaux futurs dans ce domaine.

Partenaires du projet

En plus de la subvention versée par le gouvernement du Canada dans le cadre du programme Nouveaux Horizons pour les aînés, le projet a reçu le soutien d’un comité de planification composé d’aînés et de représentants d’organismes voués aux aînés, par exemple : 

Ce projet est financé par le programme Nouveaux Horizons pour les aînés du gouvernement du Canada.